Pour beaucoup c’était la rentrée pour d’autres commençait l’IEF !

Nous sommes nombreux à avoir amené nos enfants à l’école début septembre. Pour beaucoup c’était la rentrée pour d’autres commençait l’IEF! J’ai été surprises par le nombre important de familles qui se lançaient dans cette aventure. Sais tu ce qu’est l’IEF? Je ne vais pas faire la maligne, je ne le sais que depuis peu! Je vais t’expliquer…

On en entend parler de plus en plus fréquemment de l’Instruction En Famille. Ce sont donc les parents qui enseignent à leurs enfants et se substituent à l’école. Sachant qu’un enfant qui n’irait pas à l’école ou au collège et suivrait des cours par correspondance serait aussi considéré comme un enfant bénéficiant d’une Instruction En Famille.

Je me penche plus particulièrement sur les familles qui ont des enfants en âge d’être en école primaire. Comme on le sait tous l’enseignement scolaire est obligatoire mais pas l’école!


Pour comprendre un peu mieux les parents qui font cette démarche, quoi de mieux que l’expérience d’une maman qui a fait le choix de l’IEF?!

Je suis ravie de partager avec vous l’entretien que j’ai eu avec mamanOquotidien, concernant l’Instruction En Famille. C’est le choix qu’elle a fait depuis cette dernière rentrée scolaire.

Peux-tu nous présenter ta famille ?

Bonjour Valérie. Je m’appelle Elisabeth, j’ai 33 ans et je suis mariée depuis 8 ans à Thierry. Ensemble nous avons trois enfants, Thibaut qui a 7 ans, Olivia 5 ans et Iris, 3 ans ½. Nous attendons notre quatrième enfant pour le mois de mars.

Comment se passait la scolarité de tes enfants jusqu’à maintenant?

Olivia a fait 2 années de maternelle qui se sont très bien passées. Elle a toujours été très active et investie dans les activités de groupe, créatives, dans le chant et la poésie.

Thibaut a été scolarisé jusqu’en CP inclus. Sa maternelle s’est également très bien passée. Ses instituteurs parlaient d’un enfant un peu déconcentré et un peu lent mais très intelligent. En CP il a eu la chance d’avoir une excellente institutrice. Elle nous a décrit Thibaut comme un élève très lent mais extrêmement brillant. Sur le plan scolaire il était donc plutôt au-dessus du lot. Sur le plan relationnel les choses étaient un peu plus difficiles pour lui et les devoirs du soir était une véritable épreuve tant il était déconcentré et fatigué.

Quel a été le déclencheur qui vous a poussé à faire ce choix d’enseignement?

En premier lieu notre rythme de vie ! Jusqu’au début de l’année 2017 je travaillais à mi-temps et pourtant j’avais l’impression que les journées s’enchaînaient à une vitesse folle. J’avais la sensation de courir en permanence. Les soirées étaient un enchaînement de choses à faire vite vite et mécaniquement : le bain, le repas, le coucher. Mes enfants avaient beaucoup de mal à se lever le matin, parfois je devais les porter jusqu’à la table du petit-déjeuner pour qu’ils ne partent pas à l’école le ventre vide. Olivia s’endormait souvent avant le dîner et je devais encore la réveiller le lendemain matin !

Avec cette course permanente, j’étais devenue une maman impatiente, fatiguée, irritable… exactement l’opposé de ce que je souhaitais offrir à mes enfants. Pour eux comme pour la famille, cette ambiance tendue n’était pas saine. Quels souvenirs étais-je en train de fabriquer pour nos enfants ?

Une autre anecdote qui m’a beaucoup marqué : A Noël 2016, j’ai remplacé une collègue pendant les vacances. J’ai donc exceptionnellement travaillé à plein temps. Et au terme d’une semaine bien remplie où je n’ai vu les enfants qu’en coup-de-vent (puisqu’ils dormaient quand je partais le matin et se couchaient rapidement après mon retour), ils m’ont fait cette réflexion : « Maman, tu nous manques beaucoup, on ne te voit plus du tout ! ». Ça m’est allé droit au cœur.

J’avais déjà entendu parler de l’IEF (Instruction en Famille), j’ai donc creusé ce sujet qui m’apparaissait comme une alternative et peu à peu une évidence s’est imposée à moi : chaque enfant apprend à son propre rythme et développe des centres d’intérêts propre à lui seul. En outre, il a besoin de se dépenser, d’expérimenter les choses, d’être dans l’observation (la contemplation même), dans le mouvement pour bien apprendre… toutes ces choses qu’ils ne font pas à l’école.

Après tout, les parents trouvent normal qu’un enfant de moins de 3 ans apprenne seul à marcher, seul à parler, seul à sauter et courir. Il est dans l’imitation mais n’a pas besoin de notre aide pour faire toutes ces choses. Pourquoi soudain, à 3 ans, acceptons-nous cette rupture qu’est la scolarisation, qui nous fait croire que désormais l’enfant apprendra mieux avec l’aide de quelqu’un plutôt qu’après de nous, ses parents ? Nous le savons, un enfant est très curieux de beaucoup de choses et possède une capacité d’apprentissage exceptionnelle !

Que penses-tu apporter de plus à tes enfants que ne peut le faire l’école?

Avant tout, j’espère leur apporter un cadre de vie plus serein. Ils se lèvent à leur rythme de le matin (et comme ils sont matinaux, beaucoup de possibilités s’ouvrent à nous dès la matinée). Le premier réflexe de Thibaut, par exemple, est de prendre un livre et je ne me sens pas obligé de l’interrompre dans sa lecture parce qu’il faut « se dépêcher de se préparer pour l’école ». Puisqu’ils sont bien réveillés, ils se préparent relativement vite et de façon plus autonome. Avant, toujours dans ce besoin de gagner du temps, j’habillais moi-même mes filles et parfois mon fils (qui avait 6 ans !). Aujourd’hui je les incite à faire tout eux-mêmes.

Je prends plus le temps de partager avec eux : des activités créatives dans lesquelles je ne me lançais pas avant parce que « je n’avais pas le temps de tout nettoyer après », de la cuisine à plusieurs mains dans laquelle je ne me lançais pas trop non plus pour les même raisons, des jeux de société, des lectures…

Nous essayons aussi de sortir souvent, de voir du monde (nous avons adhéré à une association IEF de notre département), de découvrir de nouveaux lieux. Depuis le début de notre nouvelle vie, nous avons découvert une salle d’escalade, une petite ferme, un parc public…

J’espère leur apporter une unité familiale forte, sans pour autant vivre en autarcie.

J’espère qu’ainsi ils pourront peu à peu développer des centres d’intérêts forts dans lesquels je pourrai les accompagner.

J’espère qu’ils apprendront à mieux se connaître, ayant plus de temps pour développer des passions et tester leurs limites.

Je souhaite aussi fortement les enlever d’un système binaire ou tu as raison ou tort, juste ou faux, pour qu’ils puissent expérimenter plus librement.

As-tu consulté tes enfants, avant de faire ce choix (j’imagine que oui)?

Oui… dès le moment où notre décision était prise avec mon mari. Je m’explique, si les enfants avaient rejeté l’idée en bloc, nous n’aurions pas insisté. Mais il était important pour nous, avant de leur en parler, d’être sûrs de vouloir et pouvoir nous lancer, pour éviter de fausses joies éventuelles. Nous leurs en avons parlé très tard, au mois de juillet, pour éviter que les rumeurs ne se répandent à l’école et pour qu’ils finissent leur année scolaire sans appréhension (mon fils est extrêmement anxieux de tous les changements).

Olivia a été la plus enthousiaste. Thibaut a craint de ne plus voir ses copains (crainte légitime) et a mis plus de temps à nous donner son sentiment. Finalement, c’est Iris qui a été la plus frileuse puisque depuis ses 3 ans, l’entourage lui répétait qu’elle irait bientôt à l’école comme les copains et elle s’était faite à cette idée lol.

Depuis, les choses ont beaucoup changé !

Quels avantages ont-ils imaginé trouver à ce mode d’enseignement?

Thibaut était simplement heureux de s’extirper du carcan de l’école et Olivia, très enthousiaste en général y voyait surtout l’occasion d’être plus avec ses parents. Ils voyaient l’avantage d’être plus souvent dehors ou avoir plus de temps pour jouer, tout simplement.

Que devrait modifier l’éducation nationale pour transmettre ce qui te semble essentiel dans l’éducation?

C’est une question compliquée ! Je n’ai pas la prétention d’avoir des réponses parce que gérer ses propres enfants est tout à fait différent du fait de gérer des classes de 25-30 élèves. Par contre je pense que le rythme devrait être repensé, travailler moins longtemps l’après-midi par exemple (ce qui induit aussi un remaniement de notre société et notre façon de travailler). Beaucoup d’écoles alternatives basées sur différentes pédagogies (Montessori, Freinet…) voient le jour, avec moins d’élèves, parfois plus de moyens aussi. Je pense qu’il faut s’inspirer des choses qui marchent pour essayer de les tester dans les écoles traditionnelles.

Quelques semaines se sont écoulées depuis la rentrée scolaire, comment se sentent tes enfants?

Nous sommes clairement encore en phase d’adaptation. Thibaut est le plus heureux d’être en IEF. En revanche, il rejette le formel avec moi ou le fait à contrecœur. J’essaye donc de trouver des alternatives et je change souvent mon fusil d’épaule.

Olivia a réclamé l’école plusieurs fois par rapport aux copines. J’essaye donc de multiplier les sorties pour nous créer un nouveau réseau d’amis non-scolarisés. En revanche elle aime beaucoup cuisiner avec mon mari ou moi-même et nous avons beaucoup plus de temps pour partager cela avec elle. Etre en IEF lui permet également de faire des siestes de temps en temps, encore si nécessaires pour elle (et qu’elle n’aurait plus faites à l’école).

Iris continue sa petite vie dans la continuité de l’an passé. Elle va encore chez la nourrice deux petits jours par semaine et y retrouve les copains.

Une maman en IEF m’a confirmé qu’il fallait parfois plusieurs mois pour prendre ses marques. : au moins 1 mois par année d’école pour des enfants déscolarisés (dit-on).

Et toi?

Je suis aussi en phase d’adaptation, je change d’organisation assez régulièrement pour l’instant. Je passe par des phases de doutes (lorsque ma fille réclame l’école ou que mon fils se braque fortement face à un apprentissage). J’essaye de me caler sur le niveau de mon fils pour le français et les maths, en essayant d’alléger les choses au maximum.

J’ai heureusement un mari très présent qui prend souvent le relais avec les enfants pour que je puisse me reposer un peu et prendre du temps pour moi.

Globalement je suis heureuse de notre choix. Depuis un mois et demi, malgré les difficultés que je peux rencontrer, nous respirons enfin. Nous partageons beaucoup plus de moments agréables en famille. Nous jouons aussi plus régulièrement à des jeux de société qu’affectionne tant Thibaut. Ce mode de vie me parait assez évident à présent !

Tes enfants n’ont-ils pas la sensation d’être à l’école tout le temps?

Je ne pense pas puisque le matin je tente de leur imposer un peu de formel (ce n’est pas toujours une réussite) en revanche ils savent que les après-midi sont totalement libres et ouverts aux jeux, aux sorties, au repos aussi parfois.

Et tout le temps les uns avec les autres?

Oui et non. Oui, clairement parfois les deux grands ont besoin d’un temps rien que pour eux. Ce n’est pas évident de le leur offrir mais nous essayons autant que possible car c’est important.

Non parce que c’est aussi l’occasion, lorsqu’Iris est chez la nounou, pour que les aînés retrouvent un peu leur complicité d’avant.

Et LA question, êtes-vous en retard ou non sur le « programme »?

(Je ne vais répondre que pour le niveau de Thibaut puisque pour les filles je n’ai aucune exigence particulière. Elles sont en « unschooling » c’est-à-dire en apprentissage libre).

Difficile à dire. En français et maths, je me base sur des manuels scolaires CE1 donc je sais que nous suivons à peu près le programme, bien que nous ne fassions pas tous les exercices. Cependant au bout d’un mois et demi, il est un peu tôt pour parler de retard ou d’avance à mon avis.

Pour tout le reste (histoire, géographie, sciences…) nous ne suivons aucun programme. Je suis donc incapable de situer Thibaut par rapport à ses camarades du même âge scolarisés… et cela ne m’intéresse pas beaucoup non plus. Nous apprenons au fil de nos sorties, de nos visites, de nos rencontres, de nos jeux, de reportages que nous visionnons…

Enseignes-tu différents niveaux?

Non pas réellement. J’accompagne Thibaut dans l’enseignement pour ce qui est du français et des maths grâce à des manuels scolaires.

Souvent les filles réclament des activités, je leur en fourni donc. Mais je n’ai aucune exigence pour toutes les deux. Ainsi je les initie aux alphas (méthode que nous avions déjà à la maison) lorsqu’elles sont réceptives. Je n’insiste pas si elles n’ont pas envie.

Iris s’intéresse aux lettres. Nous lui montrons donc, via les lettres rugueuses Montessori, un puzzle alphabet prêté par une amie…

Olivia aimerait lire mais rejette tout enseignement pour le moment et s’oppose à l’apprentissage de l’écriture en attaché. Je n’insiste pas. Elle préfère peindre, dessiner, cuisiner.

Que conseillerais-tu à un couple qui commence à se poser la question de l’IEF?

Je leur conseille vivement de regarder le documentaire « Etre et devenir » de Clara Bellar qui m’a beaucoup inspiré et conforté dans notre démarche. Ensuite, n’hésitez pas à vous rapprocher des groupes locaux ou régionaux IEF, ou à vous renseigner auprès d’association telles que L’EDA (les enfants d’abord : http://www.lesenfantsdabord.org/). Il ne faut pas hésiter à rencontrer, partager, se renseigner auprès des familles qui vivent ainsi.

Et puis cela ne coûte rien d’essayer!

Avec mon mari nous avons longtemps hésité à nous lancer : la peur de l’inconnu, le regard de notre entourage pas toujours compréhensif ou bienveillant, l’appréhension d’une situation financière plus précaire… les embûches sont nombreuses. Mais nous avions une certitude très forte : nous aurions des regrets à ne pas essayer ! C’est cette certitude qui nous a décidé à faire le grand saut.

Merci à Elisabeth d’avoir répondu à mes questions concernant l’IEF! Si vous voulez lire son ressenti et savoir comment cela se passe, tout est ici!


Les associations :

LAIA Libre d’Apprendre et d’Instruire Autrement.

L’EDA Les enfants d’abord

Ne pas hésiter non plus à consulter le portail de l’ief pour se tenir informé!

Les supports :

Les mamans qui se lancent ou qui se sont lancées et qui partagent leurs expériences et leurs doutes aussi…

Our little familly, elle pratique l’instruction en famille pour ses 3 enfants qui sont en CE2, CM2 et MS. Tu trouveras ici le bilan de leur 1er trimestre de l’année scolaire et plein d’information.

Maman Mammouth aussi s’est lancée dans l’aventure bien que le papa ne soit pas convaincu.

Les petites chozes a également fait le choix de l’IEF, voici le bilan de la 1ère période de CP de sa Pomponette, qui suit le programme du CNED.

Maeva danse nous propose son bilan après 2 ans d ief et partage avec nous ces angoisses face aux inspections! 

Sur le site Les Supers Parents tu trouveras de quoi suivre leur expérience à eux ainsi qu’un entretien avec Edith Fortin qui a été enseignante pendant 9 ans et qui a choisi l’IEF elle aussi pour ses propres enfants.

Et un livre pour te donner toutes les informations légales avant de sauter le pas. Tu peux aussi trouver sur le blog ma sélection de jeux coopératifs que l’on adore!

J’espère t’avoir donner quelques informations intéressantes sur le sujet et que tu en sais maintenant un peu plus sur ce qu’est l’IEF et pourquoi certaines familles se sont lancées. Ce qu’il en ressort c’est qu’il est essentiellement question du respect du rythme des enfants. L’essentiel semble être aussi de ne pas rester isolée et de ne pas hésiter à se rapprocher des associations et des mamans qui sont déjà dans ce mode d’éducation.

As tu déjà songé à faire ce choix de l’IEF? Qu’en penses tu?

30 commentaires

    • C’est un sujet très intéressant et que je ne connaissais pas. Ton témoignage apporte beaucoup et c’est idéal pour répondre aux questions que je me posais (et que peut être d’autres se posent aussi) concernant ce mode d’éducation. Encore merci!

  1. Super intéressant ton billet ! Cela me trotte parfois dans la tête quand je vois que ma fille s’ennuie parfois à l’école, quand je la sens déjà hyper fatiguée au bout d’une semaine d’école, quand ils demandent énormément à jouer à la maison… Et en même temps, ils sont tellement en demande de copains, copines, de sociabilisation que cette idée ne fait finalement que passer…
    Virginie

  2. C’est amusant car avec mon regard de « vieille », je n’ai pas l’impression que ce soit si nouveau que ça l’IEF dans les « médias » 🙂 J’ai découvert ça dans les détours d’internet quand mon aîné est arrivé en âge scolaire (il passe le bac à la fin de l’année, cela donne idée de la temporalité ! ). Il en était alors beaucoup question sur les forums, les listes de discussions (je te parle d’un temps où les blogs n’existaient pas et où la ligne internet coupait la ligne de téléphone ! ); J’ai plusieurs connaissances dont les enfants ont été à un moment ou l’autre en IEF …
    Personnellement, ça ne m’a jamais tenté ! Mes enfants ont toujours été bien à l’école, s’y épanouissent et le rythme familial (bien que parfois soutenu) a toujours semblé convenir à tous… Je n’aurais en outre pas eu la patience de les guider dans l’ensemble de leurs apprentissages…

    • Ha ha! Internet qui coupe le téléphone!! ????
      Finalement ces connaissances qui ont choisi l’IEF en sont elles revenues ou ont elles poursuivi?
      Alors je ne doute pas que ce ne soit pas neuf mais ça l’était pour moi! Curieusement malgré internet je n’en avais jamais entendu parlé!
      Je serais curieuse d’interviewer une famille qui aurait fait ce choix 10 ans plus tôt!

      • J’ai perdu la plupart de vue… Certaines ont arrêté mais pas forcément pour remettre les enfants dans un cadre scolaire standard, plutôt en optant pour des écoles (parfois très) alternatives…

  3. Merci beaucoup pour cette interview très interessante! Je n’ai jamais sauté le pas avec mes enfants mais ça m’a trotté dans la tête un temps… JE partage le sentiment de cette maman, il faut redonner aux enfants leur capacité d’observation, le droit à l’ennui… Vaste sujet! Merci et bonne journée

  4. J’en avais déjà entendu parler… j’avoue ne jamais y avoir pensé, avec mon boulot, impossible. Maintenant, si j’étais maman au foyer ou si j’avais plusieurs enfants… je ne sais pas en fait. Je trouve que l’école a aussi des avantages. Cela dépend vraiment des convictions et de l’expérience de chaque famille… mais pourquoi pas…

  5. merci pour ton article. J’ai adoré découvrir la IEF. Je ne connaissais pas du tout. Je trouve l’idée géniale même si je me vois incapable de le faire.
    En plus le doute que j’ai est sur la capacités plus tard, créer des relations. Mais là aussi, j’imagine que chaque enfant est un autre monde…

  6. Sur ce même thème je suis aussi :http://maman-dit-tout.eklablog.com/ qui commence l’IEF.
    Je trouve cela très intéressant et bien que mon fils soit à l’école (avec ses inconvénients et ses avantages) je pioche dans l’iEF pour consolider ou accompagner certains apprentissages. Par contre, je ne me verrais pas lui faire « cours » à temps plein. L’école lui apporte cette liberté et cette autonomie qui lui est nécessaire.

  7. Super intéressant comme article. Avec Mister M. nous sommes parfois tentés par les écoles alternatives ou l’IEF mais c’est surtout le fait de sortir du cadre « normal » qui nous fait un peu peur. J’aurais peur que mes enfants aient du mal à s’adapter en société et soient trop centrés sur la cellule familiale. Mais je reconnais qu’il y a pas mal d’aspect très positifs aussi, notamment une adaptation au cas par cas et une liberté que l’on ne retrouve pas dans l’école classique.

  8. Quelle chouette interview, sur un sujet qui me semble essentiel… Notre société aurait beaucoup à gagner en humilité, et à comprendre pourquoi son système scolaire n’est pas adapté à tous les enfants. Cette maman, et bien d’autres, m’impressionne énormément 🙂

  9. Il est super chouette cet article!
    Franchement moi ça me tente beaucoup. Je suis 2 blogs qui sont hyper inspirants :
    http://www.addfunandmix.com
    http://www.eveherrmann.com/blog
    Maintenant, je pense que j’ai aussi besoin d’avoir des moments sans ma fille. Je n’ai pas de famille à proximité et mon mari n’est pas vraiment partant pour tout ce qui change de la norme.
    Maintenant si ça se passe mal à l’école un jour, je pense que je reconsidèrerais les choses 🙂

  10. Merci pour ce bel article car c’est vraiment un sujet intéressant ! D’avoir l’expérience d’une famille qui a fait ce choix est très instructif !
    Je pense toutefois que ça doit rester une solution mal vue aux yeux de la société car dès que l’on sort des sentiers battus, personne ne le comprend ! Je trouve donc cela courageux d’avoir fait ce choix si elle sentait que ça allait convenir à tous le membre de la famille.
    J’aurais juste peur du côté social des enfants, d’être avec copains mais je suis persuadée qu’il y’a d’autres moyens que l’école pour s’en faire !
    Bisous

    • Oh oui difficile choix à faire! Je m’imagine dans cette situation, je vois déjà la tête de mon entourage!!
      Il y a des associations partout je pense que ça aide pour trouver des moyens de compenser!
      Visous

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